TOPIN Lucille

• 2020-21 : Master 2, parcours Psychologie du Travail et des Organisation, Univ. Lyon 2
• 2019-20 : Master 1, Psychologie sociale, du travail et des organisations, Univ. Lyon 2
• 2018-19 : Licence, mention Psychologie, Univ. de Bourgogne
• 2008-2009 : Licence, mention Lettres modernes, Univ. de Picardie Jules Verne

Projet de thèse (inscription en doctorat - février 2023) : Promouvoir, développer et ancrer la culture de la sécurité des aliments : le cas d'une entreprise de transport et logistique sous température dirigée

Résumé : Le projet de thèse s’ancre dans le contexte actuel associé à la construction de politiques et de pratiques favorables à la sécurité des aliments et à celle des consommateurs plus largement. Face à cet enjeu de santé publique, l’entreprise STEF porte un projet qui vise à développer une culture de sécurité des aliments chez l’ensemble de ses collaborateurs. C’est un de ses objectifs prioritaires pour les cinq prochaines années (2022-2026).
Cette thèse en psychologie sociale et du travail vise à engager, à partir d’une approche participative, les acteurs à différents niveaux. Par la mise en oeuvre d’une recherche-action, la thèse devra permettre à STEF de développer et d’adapter des outils visant à amener et expérimenter le changement des représentations et des pratiques au fur et à mesure de l’intervention engagée. En proposant une intervention réflexive pour accompagner le changement de normes, l’entreprise se dotera aussi de compétences plus transversales sur la manière de porter de nouveaux projets visant le changement.

D’un point de vue plus fondamental, cette recherche contribuera à articuler de manière originale deux cadres d’approches théoriques (la clinique de l’activité et la théorie de représentations sociales) afin d’explorer les processus psychosociaux à l’oeuvre dans l’appropriation et la création par des équipes de normes sanitaires. Pour la clinique de l’activité, cette recherche permettra d’expérimenter des alternatives au modèle dominant dans le domaine de la sécurité qui repose majoritairement sur la prescription de “bonnes pratiques”, en étant assez largement déconnecté de l’activité réelle. Le “travail sur le travail”, d’abord entre professionnels de terrain, puis entre professionnels de terrain et concepteurs, est un moyen d’identifier les situations qui font obstacle à l’adoption de ces normes, et enfin, de créer des pratiques nouvelles pour concilier sécurité sanitaire et efficacité du travail.

Mots clés : psychologie du travail ; processus d'intervention ; clinique de l'activité ; psychologie sociale ; normes sociales ; groupe

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