Publié le 14 février 2021
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Mis à jour le 22 avril 2023
du 1 janvier 2018
au 31 décembre 2019
au 31 décembre 2019
Qualité de vie des patients traités pour un cancer par immunothérapie
Financement : H2020 | Responsable scientifique : Sabine Caillaud | 2020-2023 |
Une étude qualitative et comparative
Des barrières au recours aux traitements de la malnutrition aigüe sévère ont été mis en évidence dans différents contextes nationaux comme les facteurs géographiques et économiques (distance au site de traitement, coût) ou encore l’absence de reconnaissance de l’état de malnutrition de l’enfant, le manque de connaissances sur la malnutrition et sur les services de santé (Guerrero, et al, 2010, 2013). Des solutions ont été proposées pour réduire les barrières contextuels (tel que réduire la distance au centre de santé). Par la suite, des programmes communautaires (Community Management of Acute Malnutrition programmes, CMAM) ont été mis en place afin d’agir sur des barrières plus difficiles à lever (Puett & Guerrero, 2014 : charge de travail du foyer durant certaines périodes de l’année, mais aussi transmission de connaissances sur la maladie, etc.). Pourtant, il reste un écart important entre les enfants repérés comme souffrant de malnutrition aigüe sévère et les enfants pris en charge par les programmes existant. Dans le même temps, le recours à des soignants traditionnels, parfois autrement plus éloignés, reste fréquent (Luc, 2015). Ce projet vise ainsi à comprendre les représentations sociales de la malnutrition aiguë sévère et les processus émotionnels permettant d’expliquer les pratiques de recours ou de non recours aux soins dans deux contextes différents du Népal. Les résultats devront contribuer à l’amélioration et au développement des actions mises en place sur le terrain par Action Contre la Faim.